West Side Story (1960)
Réalisateur: Robert Wise
Ressortie de West Side Story (1960), à voir bien sûr pour la musique de Léonard Bernstein, la chorégraphie de Jérôme Robbins, la réalisation de Robert Wise et l’interprétation de Natalie Wood, mais aussi parce que c’est un des films les plus emblématiques de l’image de Coca-Cola au cinéma. Dans le film, elle est la boisson de l’intégration américaine culturelle et sociale. West Side Story raconte l’affrontement de deux bandes de jeunes dans ce quartier new-yorkais, les Sharks et les Jets. Les uns sont portoricains (les Sharks), les autres sont blancs (les Jets). Il s’agit donc d’un affrontement racial qui ira jusqu’à la mort de Tony, un protagoniste blanc amoureux de Maria, la portoricaine. Ils ont malgré tout un point commun, ils boivent tous du Coca-Cola. Ils organisent leur affrontement au bar de chez Doc et décident que ce sera « Coca-Cola pour tout le monde ». Le bar et la boisson sont les seuls lieux où ils peuvent se retrouver « pacifiquement ». Il s’agit aussi d’intégration sociale car le blanc Tony ne fait plus partie des Jets, il ne combat plus depuis qu’il a trouvé du travail. C’est justement chez Doc qu’il travaille. Il y transporte des caisses de Coca-Cola. « Sais-tu combien il y a de bulles dans une bouteille de Coca-Cola ? », dit-il au chef des Jets, en lui conseillant de travailler. Tout le monde est inclus dans la bouteille, à travers cette métaphore. Le gendarme, interprété par Louis de Funès, parodiera West Side Story dans Le gendarme à New York de Jean Girault. Mais ce ne sera pas autour d’une bouteille de Coca-Cola que les Français se retrouveront, mais autour d’un steak.
Billet de Vincent Chenille
Sortie d’Interstellar de Christopher Nolan, que nous avons chroniqué en fin d’année.